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Du PDUIF au plan mobîdf
Le PDUIF 2010-2020 doit être révisé pour plusieurs raisons :
- Certaines actions qui avaient pour horizon l’année 2020 doivent faire l’objet d’une révision,
- Le contexte de la mobilité en Ile-de-France depuis l’approbation du PDUIF en 2014 a fortement évolué avec notamment l’émergence de nouvelles solutions de mobilité,
- Le paysage institutionnel avec la réforme territoriale et la loi d’orientation des mobilités a notamment rendu obligatoire l’élaboration par les EPCI (hors communautés de communes) de plans locaux de mobilité,
- Les enjeux en matière d’environnement et de santé sont encore plus prégnants,
- La crise sanitaire a eu un impact majeur sur les comportements de mobilité induisant des évolutions dont une part sera pérenne.
Le mandat d'élaboration
Le mandat d’élaboration approuvé par le conseil d’administration d’Île-de-France Mobilités porte sur la définition des objectifs et des orientations du plan des mobilités en Île-de-France. Il concerne l’ensemble de la région Île-de-France.
Ainsi, le plan mobîdf fixera des objectifs à la hauteur des enjeux des politiques de mobilité en Île-de-France :
- A partir d’une vision prospective des besoins de mobilité pour les personnes et des déplacements de marchandises à horizon 2030, tenant notamment compte des évolutions structurelles de la mobilité suite à la crise sanitaire, de l’évolution démographique de l’Île-de-France et du projet d’aménagement régional défini par le futur Schéma directeur de la région Île-de-France (SDRIF-E) ;
- En plaçant les enjeux environnementaux au cœur du plan mobîdf :
o Réduire les émissions de gaz à effet de serre liées aux déplacements en Île-de-France de 25 à 30 % en 2030 par rapport à 2020 (soit 2019, hors effet crise sanitaire) ;
o Réduire les émissions de polluants atmosphériques (oxydes d’azote, particules PM 2,5 et PM 10) pour atteindre les seuils réglementaires à proportion de la responsabilité des déplacements en Île-de-France;
o Réduire de moitié les tués et blessés graves sur les routes et dans les rues d’Île-de-France entre les périodes 2015-2019 et 2025-2029, pour tendre vers une “vision zéro” en termes de sécurité routière.
Le mandat d’élaboration du plan mobîdf fixe également des lignes directrices pour définir les orientations du plan selon les axes suivants :
• Poursuivre le développement de transports collectifs attractifs
• Conforter la dynamique en faveur de l’usage du vélo
• Développer des plans en faveur de la marche à l’échelle des territoires
• Mieux partager la voirie urbaine
• Fixer une nouvelle feuille de route pour l’accessibilité de la chaîne de déplacements
• Mieux adapter les politiques de stationnement aux contextes territoriaux
• Favoriser la transition énergétique des parcs de voitures, de véhicules utilitaires et de PL
• Rendre le réseau magistral et le réseau routier d’intérêt régional plus multimodaux, fiables et innovants
• Faciliter l’accès des Franciliens aux services de mobilité
• Renforcer le management de la mobilité par les employeurs
• Repenser l’organisation du transport de marchandises
• Une gouvernance renforcée pour soutenir la dynamique collective d’action
Les partenaires du plan mobîdf
Pilotée par Île-de-France Mobilités, l’élaboration du plan mobîdf repose sur la mobilisation de tous les acteurs de la mobilité en Île-de-France :
- La Région Île-de-France, qui arrête le projet de plan mobîdf, le porte à la concertation formelle puis en approuve la version définitive. La Région Île-de-France accompagne également la mise en œuvre du plan par des dispositifs d’accompagnement financiers en faveur des maîtres d’ouvrage et en particulier des collectivités locales dans le cadre des divers plans régionaux
- L’État (DRIEAT), qui émet un avis sur le projet de plan, avant son approbation définitive par la Région. L’État joue également un rôle important dans la mise en œuvre du plan, sur les actions relevant de sa maîtrise d’ouvrage, par la participation au financement des grands projets et en garantissant la prise en compte du plan mobîdf dans les politiques de l’État sur le territoire régional.
- Les Départements, relais du plan mobîdf à l’échelle locale, et qui jouent un rôle fort dans sa mise en œuvre : ils sont responsables des actions qui sont sous leur maîtrise d’ouvrage, mais ils sont également à même d’assurer un rôle de relais auprès des collectivités de leur territoire.
- Les Établissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI). Parmi eux, les Établissements Publics Territoriaux, les Communautés d’Agglomération et la Communauté Urbaine ont l’obligation de réaliser un Plan Local de Mobilité (PLM), déclinaison locale du plan des mobilités régional. Ils constituent désormais un maillon essentiel de la mise en œuvre du plan mobîdf à l’échelon local.
- Les Communes, qui continuent à jouer un rôle important dans la mise en œuvre du plan mobîdf compte-tenu notamment de leurs compétences en matière d’aménagement de la voirie et de police de la circulation et du stationnement.
Une concertation est également organisée avec de nombreux acteurs : associations d’usagers, acteurs économiques, opérateurs de transport, gestionnaires d’infrastructures…