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Le PDUIF portant sur tout le territoire régional, il n’a pas vocation à détailler l’ensemble des mesures à prendre à l’échelle locale. Le code des transports prévoit qu’il soit complété par des plans locaux de mobilité (PLM, nouveau nom des plans locaux de déplacements) qui en détaillent et précisent le contenu. Par ailleurs, les plans locaux d’urbanisme (PLU) élaborés par les communes ou les EPCI constituent des outils essentiels pour la déclinaison des orientations, prescriptions et recommandations du PDUIF.
Les plans locaux de mobilité Les plans locaux d'urbanisme

Les plans locaux de mobilité

La loi d’orientation des mobilités a rendu obligatoire en Île-de-France l’élaboration de plans locaux de mobilité (PLM) à compter de janvier 2021 pour :

  • La ville de Paris
  • Les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), à l’exception des communautés de communes

Parmi les trente-trois EPCI couvrant 11,3 millions d’habitants qui doivent élaborer leurs plans locaux de mobilité, 10 PLM ont été approuvés, et 9 PLM sont en cours d’élaboration, de révision ou d’évaluation fin 2021.

L’élaboration des PLM est accompagnée financièrement et techniquement par Île-de-France Mobilités et la Région Île-de-France.

 

Les Plans locaux de mobilité (PLM) sont pour les EPCI l’outil privilégié pour développer une politique globale de mobilité sur leur territoire à une échéance de 5 ans.

Les PLM doivent définir des plans d’actions, principalement sur les thématiques dont la responsabilité de mise en œuvre est du ressort des EPCI, EPT et des communes. Ainsi, les PLM doivent en priorité décliner douze actions parmi les trente-quatre que comporte le PDUIF. Ces actions constituent le volet socle des PLM.

Un enjeu important consiste à rendre les PLM les plus opérationnels possibles pour qu’ils constituent un véritable outil de coordination des politiques de mobilité à l’échelle locale avec :

  • un meilleur niveau de définition des actions
  • une meilleure articulation des interventions des collectivités sur un même territoire
  • des objectifs chiffrés et des budgets spécifiques dans une logique de priorisation

L’accroissement de leur portage politique et le renforcement de leur caractère partenarial constituera une clé importante pour y parvenir.

Une plaquette synthétique a été réalisée par Île-de-France Mobilités à l’attention des élus. Elle met en avant l’intérêt pour les collectivités de se lancer dans une démarche de PLM.

Un accompagnement technique pour la mise en œuvre des PLM

  • Un guide pratique est mis à disposition des collectivités pour la déclinaison du PDUIF dans les plans locaux de mobilité.
  • L’Omnil, l’observatoire de la mobilité en Île-de-France, qui fédère les acteurs publics fournisseurs de données sur les mobilités, facilite la diffusion de l’information sur la mobilité en Île-de-France via son site: www.omnil.fr
  • L’Opendata Île-de-France Mobilités met à disposition plus de 60 jeux de données (fréquentation des réseaux ferrés et de bus, parkings vélo, parc-relais, etc.) sur le site: https://prim.iledefrance-mobilites.fr/fr

Pour toute information concernant les démarches PLM, contactez-nous : mobidf@iledefrance-mobilites.fr

Les plans locaux d'urbanisme

La manière dont la ville est organisée et structurée est un déterminant majeur des besoins et des pratiques de déplacements. Agir sur les formes urbaines et sur l’aménagement est la condition préalable pour une mobilité durable. C’est l’objet du défi 1 du PDUIF.

Les plans locaux d’urbanisme (PLU) élaborés par les communes ou les EPCI – à l’échelle intercommunale – constituent le maillon des planifications d’aménagement à l’échelle locale. Ils sont des outils essentiels pour la déclinaison des orientations, prescriptions et recommandations du PDUIF.

Du point de vue juridique, tous les PLU d’Île-de-France doivent être compatibles avec le PDUIF, en l’absence de SCoT. Cette mise en compatibilité concerne en premier lieu les prescriptions du PDUIF relatives aux normes de stationnement pour les véhicules individuels motorisés et les vélos, et au-delà, les recommandations sur l’organisation de l’espace public et la prise en compte des modes actifs, l’intégration des projets d’infrastructures de transports collectifs, l’intensification urbaine ou encore le transport de marchandises.