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Conformément aux dispositions du code des transports, le plan de déplacements urbains d’Île-de-France (PDUIF) vise un équilibre durable entre les besoins de mobilité, la protection de l’environnement et de la santé, la préservation de la qualité de vie, tout en tenant compte des contraintes financières. Il fixe le cadre de la politique de mobilité pour l’ensemble de la région Île-de-France. Il définit, à l’horizon 2020, les objectifs et les actions à mettre en œuvre pour les déplacements tant des personnes que des biens.

Une plaquette de 16 pages réalisée par Île-de-France Mobilités présente l’essentiel du plan de déplacements urbains d’Île-de-France : ses enjeux, ses objectifs, ses actions, sa gouvernance.

Le PDUIF est constitué de trois documents.

• Le document principal (PDUIF) qui précise les enjeux, les objectifs et le plan d’actions à mettre en œuvre sur la période 2010-2020.
• Un rapport environnemental (rapport environnemental) qui analyse l’incidence sur l’environnement des actions inscrites au PDUIF.
• Une annexe accessibilité (annexe accessibilité) qui détaille les actions à mener pour faciliter les déplacements des personnes à mobilité réduite.

Une feuille de route 2017-2020 (feuille de route), validée par le Conseil d’administration d’Île-de-France Mobilités en octobre 2017 a intégré la nouvelle dynamique des politiques de la Région Île-de-France et d’Île-de-France Mobilités. Ce document témoigne de la volonté de faire du PDUIF un cadre d’action sachant s’adapter dans la durée, sur la base d’une évaluation en continu de sa mise en œuvre, des attentes de la société et des progrès techniques.

Conformément au Code des transports, Île-de-France Mobilités a procédé à l’évaluation du PDUIF 2010 – 2020 dans le cadre d’une démarche partenariale associant l’ensemble des acteurs de la mobilité en Île-de-France.

La démarche d’évaluation s’est ainsi appuyée sur:

• Les données collectées par Île-de-France Mobilités auprès des opérateurs de transports et des gestionnaires d’infrastructures ferrées, routières ou fluviales ainsi qu’auprès de divers organismes (Airparif, Bruitparif) ;
• Des analyses réalisées par l’Institut Paris Région ;
• Des analyses menées par Île-de-France Mobilités ;
• Une évaluation de la gouvernance du PDUIF réalisé par le cabinet Mensia Conseil auprès de 100 techniciens et élus des communautés franciliennes ;
• De nombreuses réunions thématiques qui ont rassemblé plus de 140 experts franciliens de la mobilité afin de s’assurer de la complétude des informations recueillies et de préciser les analyses.

Le rapport d’évaluation est organisé en deux documents :

• Une synthèse résumant l’évolution du contexte de la mobilité en Île-de-France depuis 2010, l’atteinte des objectifs globaux du PDUIF, une synthèse du bilan de la mise en œuvre des actions et des enseignements transversaux
• Un document présentant l’évaluation détaillée de la mise en œuvre des actions par thématique :
  * Sommaire et introduction
  * Défi 1 – Construire une ville plus favorable à l’usage des transports collectifs, de la marche et du vélo
  * Défi 2 – Rendre les transports collectifs plus attractifs
  * Défis 3-4 – Redonner à la marche de l’importance dans la chaîne de déplacement et donner un nouveau souffle à la pratique du vélo
  * Défi Voirie – La voirie, support de la mobilité
  * Défi 5 – Agir sur les conditions d’usage des modes individuels motorisés
  * Défi 6 – Rendre accessible l’ensemble de la chaîne de déplacement
  * Défi 7 – Rationaliser l’organisation des flux de marchandises et favoriser l’usage de la voire d’eau et du train
  * Défi 8 – Construire un système de gouvernance responsabilisant les acteurs pour la mise en œuvre du PDUIF
  * Défi 9 – Faire des Franciliens des acteurs responsables de leurs déplacements
  * Défi Environnement – Les actions à caractère environnemental

Le bilan démontre l’engagement des acteurs de la mobilité en Île-de-France.  Fin 2021, les deux-tiers des actions du PDUIF et de sa feuille de route sont bien engagées voire terminées. Le niveau d’avancement diffère selon les thématiques : les plus avancées concernent les transports collectifs et le vélo qui ont pu bénéficier d’un pilotage clair et de financements de la part de la Région ou d’Île-de-France Mobilités, les moins avancées concernent la mise en accessibilité de la voirie et le transport de marchandises qui demandent une maitrise technique plus importante.